Aujourd'hui plusieurs milliers de personnes travaillent encore dans les quelques cinq cent mines qui transpercent le Cerro Rico, la montagne rouge qui domine la ville. Organisés en coopératives, les mineurs y extraient principalement de l'étain, du zinc et des résidus d'argent. Ils sont confrontés tous les jours à des conditions de travail d'une rare dureté, à la proximité constante de produits nocifs, et à l'absence de normes de sécurités.

Cette série de photographies a été réalisée à la lampe frontale dans les mines Negra, Robertito Compotosi, Candelaria et San Miguel à Potosi.



Mineros

POTOSI-BOLIVIE 2005/2007 : "Je suis la riche Potosi, le trésor du monde, la reine des montagnes et la convoitise des rois" - Devise de la ville. "En 1573, 28 ans seulement après que la ville ait surgit des hauts déserts andins, elle avait déjà la même population que Londres, et plus d'habitants que Séville, Madrid, Rome ou Paris. C'était une des villes les plus grandes et les plus riches du monde" (...) "Aux XVI e et XVIIe siècles, la riche colline de Potosi fut le centre de la vie coloniale américaine. Et en trois siècles elle avait anéanti huit millions de vies humaines" - Eduardo Galeano in Les Veines ouvertes de l'Amérique latine.